La course pour fournir le chipset de la prochaine PlayStation 6 a révélé des dynamiques complexes sur le marché des technologies de jeu. Les rumeurs autour de la PS6 sont désormais au centre des préoccupations des passionnés, et l’annonce imminente d’une nouvelle génération de consoles accentue l’intérêt. En 2022, des négociations décisives ont eu lieu entre Sony, Intel et AMD, des acteurs majeurs du secteur. Intel n’a par remporté le contrat et cette décision pourrait avoir des répercussions financières importantes pour le géant des semi-conducteurs, estimées à près de 30 milliards de dollars. Dans ce contexte, nous examinons les raisons qui ont conduit à l’échec d’Intel pour remporter le contrat de la fabrication des puces de la prochaine PS6.
Puce de la prochaine console Sony PlayStation 6
D’après plusieurs sources proches du dossier, la compétition pour la fabrication de la puce de la PS6 s’est intensifiée, avec des offres de Broadcom, AMD et Intel.
AMD, déjà partenaire de Sony pour la PlayStation 5, a su capitaliser sur cette relation établie. La possibilité de maintenir une continuité dans la chaîne de compatibilité des jeux s’est avérée être un atout indéniable.
L’enjeu de la rétrocompatibilité est fondamental pour Sony, car il permettrait aux joueurs de profiter de leurs titres préférés sur la nouvelle plateforme sans désagréments techniques.
Les discussions entre Sony et Intel ont, selon les informations disponibles, été parasitées par des divergences sur les marges bénéficiaires par puce.
L’offre d’AMD, jugée plus compétitive, a ainsi pris le pas sur celle de Intel et le partenariat avec AMD permettrait également à Sony de simplifier la transition vers une nouvelle architecture, tout en assurant une continuité dans l’expérience de jeu.
En attendant la PS6, la sortie de la nouvelle PlayStation 5 Pro avec ses nouveautés est prévue pour novembre 2024 donc encore quelques semaines à attendre pour les passionnés de console.
PlayStation 5 Edition Digital, modèle Pro
La PS5 Pro, annoncée pour le 7 novembre prochain, a également des implications sur le choix du fournisseur pour la PS6.
Cette nouvelle version de la PlayStation 5 devrait offrir des performances augmentées, et il est probable qu’elle utilise une architecture similaire à celle d’AMD.
Ce facteur renforce la logique derrière le choix de Sony, qui souhaite éviter des ruptures techniques dans ses lignes de produits.
Les enjeux financiers entourant cette décision sont d’une ampleur telle que Intel a vu un potentiel manque à gagner faramineux.
La structure des coûts et le potentiel de rentabilité à long terme ont donc largement influencé le verdict final.
Intel en veut trop ?
Intel, dans sa réponse aux accusations, a préféré adopter une posture défensive sans fournir de détails supplémentaires.
Cette stratégie soulève des questions quant à la gestion de ses relations commerciales et à sa vision stratégique face à la montée en puissance d’AMD.
Pour résumer, les éléments suivants se dégagent des négociations :
- Partenariat déjà établi : AMD est le fournisseur de la PS5, favorisant une relation de confiance avec Sony
- Rétrocompatibilité : La continuité entre les générations de consoles est primordiale pour Sony
- Offre financière : AMD a proposé des marges bénéficiaires plus intéressantes
- Risques techniques : Un passage à une nouvelle architecture aurait été plus complexe pour Intel
- Conséquences financières : Intel pourrait perdre près de 30 milliards de dollars en opportunités non saisies
La situation actuelle illustre la complexité du secteur des technologies de jeu, où les alliances stratégiques et la gestion des relations commerciales sont essentielles. Intel devra réévaluer sa stratégie pour ne pas se laisser distancer par des concurrents tels qu’AMD, qui semblent prendre l’ascendant sur le marché des consoles.