Le casque VR présente-t-il un réel danger pour les consommateurs ?

Cette année 2016, le marché de l’High tech a été caractérisé par la commercialisation des casques de réalité virtuelle dont la PlayStation VR de Sony et le HTC Vive. Malgré l’avancée technologique surprenante qu’il apporte, le casque VR provoque un effet secondaire chez son hôte. C’est aujourd’hui un des problèmes assez inquiétant dans le milieu de la nouvelle technologie, en particulier auprès des développeurs. Son utilisation donne de la nausée  aux consommateurs. D’après quelques constats, cette cybermaladie  se manifeste différemment d’une personne à l’autre.

Réalité Virtuelle : est-ce un bien pour un mal ?

D’après une première expérience réalisée sur le casque VR, l’Oculus Rift, le pionner en la matière,  a causé ce sentiment d’inconfort chez son hôte dont le PDG, Brendan Iribe lui-même. Ce mal de la réalité virtuelle est accompagné de nausée, de mal de tête et des yeux dit la cinétose. Mais, cela dépend de la personne qui l’utilise : son état, sa position, son humeur etc. A part cela, les jeux amplifient aussi  ce sentiment d’inconfort sur le casque VR selon son genre. Et ce sont surtout ceux qui demandent plus de mouvements : la rapidité des actions, les angles et les virages brusques.

D’après une étude menée par Ubisoft, plus de 50% des sujets ont été atteints de la cinétose. Il semble aussi toucher la vue selon une analyse du professeur Philippe Fuchs. Le casque déstabilise le système visuel des utilisateurs.

Réalité Virtuelle, les utilisateurs n’ont pas à s’inquiéter

Les casques VR sont en danger. L’enjeu est palpitant. Les consommateurs pourront ne plus avoir à faire avec celui-ci. Pourtant, le pire est évité. Il existe aujourd’hui quelques alternatives afin d’éviter tout ce mal. Les développeurs devraient être plus prudents dans leurs jeux comme la limitation des mouvements de la tête trop brusque. Ils doivent être réduits à 20 millisecondes. D’autres parts, il convient aussi de donner plus de stabilité aux utilisateurs. Il s’agit d’«Avoir une référence au monde réel est crucial», insiste Philippe Fuchs.

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